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LES CITRONNIERS DE SORRENTE

Le milieu naturel qui est typique de la région de Sorrente sont sûrement le citronniers.
Le citron de Sorrente appartient à la classe cultivée "Ovale di Sorrento" (Ovale de Sorrente), mieux connu sous le nom de "Femminello". Ce fruit pèse au moins 85 gr., il est de forme elliptique, il a un fort parfum et il est très juteux. Le zeste de citron est riche en huiles essentielles et le jus du fruit est une combinaison, immédiatement reconnaissable, de sucre et d’ acide citrique. En l’an 2000, le "Femminello" a reçu la reconnaissance "Indicazione Geografica Protetta" (Appellation d’Origine Protégée) par l'Union Européenne. Cette reconnaissance protège l’espèce et définit la zone où le citron est cultivée , comme la péninsule de Sorrente et l’Île de Capri. La marque PGI exige également que la culture soit effectuée d'une manière spécifique (et organique), sous les "pagliarelle", ce qui sont comme les "nattes" qui protègent contre la salinité dans l’air, les baisses de température et les retards de maturation (une caractéristique de ce citron). Le citron fleurit en plusieurs fois : en Octobre, le premier fruit ("primofiore") a les citrons les plus juteux ; en Mars, fleurit le citron jaune-clair ("bianchetti") et en juin les "verdelli".

En raison de leur beauté, les citrons furent initialement utilisés comme plantes ornementales et même célébrés dans le rawdija (un genre de poésie arabe). Ils furent les arabes entre autres qui decouvrirent les propriétés curatives des huiles essentielles et des jus extraits par le zeste du citron, fleures and fruits du "laymun" (citron), "narang" (agrumes), "‘utrug" (cédrat) et ainsi de suite. Même la distillation de "al-kuhul" (alcool) par l’intermédiaire de l’ "al-inbiq" (alambic) fait partie de la pharmacopée Arabe. L’adjonction des herbes aromatiques à l'alcool produit "al-iksir" (élixir), qui pendant les siècles furent essentiels pour les médecins, les chimistes et puis, dans les monastères. Dans le 15ème ou 16ème siècle les moines ont commencé à combiner l'alcool parfumé avec les sirops doux, de ce fait donnant naissance à l'ère des liqueurs et des rosolios (liqueurs douces). Ce sera toujours un mystère si c'était des moines ou une ménagère que d'abord a "macéré" la peau de citron en sirop d'alcool et de sucre mais le résultat, "limoncello" or "limonillo" dans le dialecte de Sorrento, est à present un produit local typique.

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EGLISE PIO MONTE DELLA MISERICORDIA

Dans l'église de "Pio Monte de la Miséricorde" se trouvent Les Sept Œuvres de miséricorde. Le peintre y disposait pêle-mêle, sur un espace très restreint, qui n'est pas sans évoquer l'étroitesse des ruelles napolitaines, plusieurs figures tirées de l'Ancien Testament, de l'Évangile et de l'histoire romaine, incarnant les œuvres de miséricorde du bon chrétien. En l'air, sur la gauche, deux anges s'entrelacent en virevoltant. Les axes de leurs bras constituent un rebord au-delà duquel paraît la Vierge à l'Enfant. La hardiesse de la composition et le contraste accentué du clair-obscur dramatisent la représentation allégorique de ces devoirs de religion.

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MUSÉE DE S. MARTINO

Situé dans les salles de la Chartreuse du même nom, il se compose de plusieurs sections, d'une Pinacothèque et d'une collection 0de sculptures. Dans les salles de la section navane, l'on peut admirer les maquettes des bateaux datant de la période comprise entre les XVII et XIX siécles. L'on accède ensuite à la section dédiée aux mémoires historiques du Royaume de Naples, parmi lesquelles la célèbre "Tavola Strozzi", réalisée vers la moité du XV siècle par Francesco Rosselli d'après la critique la plus récente. Le tableau peint à la détrempe, représente le retour triomphal de la flotte espagnole de Ferrant d'Aragon à la suite de la bataille d'Ischia de 1465 contre les Anjou. Le fond, avec un portrait réaliste de la ville de Naples telle qu'elle devait être à l'époque, nous livre un précieux témoignage de la topographie ancienne de la ville. Les différentes salles du musée abritent des portaits de personnages illustres de l'histoire napolitaine ainsi que des tableaux représentant des épisodes particulièrement importants liés à l'histoire de la ville (Episodes de la révolution de Masaniello, Prise de la ville par Don Giovanni d'Autriche, Inauguration de la voie de chemin de fer reliant Naples et Portici) ou des paysages. La dernière salle de cette section donne accès au belvédère, d'où l'on contemple la vue la plus belle et la plus émouvante de la ville de Naples et de son golfe. Dans la section consacrée à la topographie, l'on trouve de précieux plans anciens de la ville, dont un remarquablement exécuté par le français Antoine Lafréry en 1566. Les salle de la section des fêtes et des costumes sont par contre ornée de représentations sur les usages et les traditions populaires avec de belles aquarelles autour du thème de Pulcinella ainsi que de toiles dédiées aux fêtes (Le carnaval de 1711, Festa della Madonna dell'Arco, Fiera di S.Germano). La section des crèches mérite une attention particulière en raison des précieuses statuettes que l'on y trouve et des scènes liées aux crèches antiques. Cet art traditionnellement lié à la ville de Naples nous a laissé les deux pièces les plus rares de la collection: la "crèche Cuciniello", avec plus de deux cent personnages et animaux remarquablement exécutés, et la "crèche Ricciardi", avec une centaine de personnages environ.

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LES RUINES DE STABIAE

La zone plus tard occupée par la ville romaine de Stabiae avait été habitée par des populations d’origine italienne depuis le VIII siècle, comme peut être déduit des necropolis découverts en dernières années ; les archéologues présument que plusieurs centres ont été fondés ici, liés aux autres existant dans la vallée contiguë du Sarno, et avec Nucera, ce qui ici a trouvé son passage normal à la mer.

Les excavations archéologiques ont commencé grâce au roi, en effet ils ont mis un grand nombre de villas en évidence, parmi les plus beaux des périodes antiques. Dans le plan traditionnel de cette période romaine, les villas ont un secteur résidentiel qui s'est étendu dehors sur le front de la colline, avec une vue de mer, et une aire rustique et de service derrière lui. Le développement planimétrique s'est adapté à la terre et à l'orientation la plus favorable de sorte qu'une construction diverse et articulée ait résulté, souvent avec plus d'un plancher. Les jardins et les péristyles ont joué un rôle important dans les villas et ils ont été soigneusement projetés par un architecte pour s'assurer qu'ils étaient larges riches, ornés avec des piscines et des fontaines, avec de petits arbres partout. Sans compter que les excavations ont parfois permis pour découvrir leur espèce exacte. Ces villas ont eu un niveau artistique particulièrement élevé, non seulement pour ça qui concerne l'architecture, mais également en raison des peintures et des stucages de mur, très souvent de la qualité supérieure aux décorations semblables de Pompéi.

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OPLONTIS: LA VILLA DE POPPÉE

Les premières découvertes archéologiques dans le terroir de Torre Annunziata se passèrent à la fin du seiziène siècle, pendant des travaux pour canaliser leseaux du Sarno vers trois moulins. La découverte d'oeuvres de maçonnerie romaines exita l'imagination populaire et fit rêver de merveilleux trésors enterrés dans le sous-sol. Plus tard il y a eu quelque autre découverte fortuite, mais seulement à l'époque bourbonienne des sondages en profondeur furent executés. En 1839 leur direction fut confiée à Michele Rusca, (assistant du directeur du Musé Royal).
Selon la tendance de l'époque les fouilles visaient à récuperer tout ce qu'on pouvait des peintures, mosaïques, objects précieux pour enrichir les collections d'art; mais elles deçurent les attentes, c'est pourquoi elles furent abandonnées l'année successive.
L'activité archéologique fut reprise d'une manière moderne à partir du 1964, dans la zone nommée "Mascatelle".
Les fouilles ont confirmé qu'Oplontis, pendant l'éruption du Vésuve du '79 apr. J.C. suiva les sorts de Pompéi et d'Herculanum.
Á partir des témoignages de Pline le Jeune, qui nous a fourni les éléments à notre disposition, nous apprenons que pendant le terrible cataclysme, commencé le 24 Août de cette année-là, nombreuses pluies de cendres et lapilli tombèrent alternativement sur Pompéi et Stabies se disposant par couches de différentes épaisseurs et rejoignant une hauteur moyenne de sept mètres.
La ville d'Herculanum, au contraire, fut envahie par une masse de matériel boueux qu'ensuite se solidifia en prenant l'aspect d'un épais banc tufacé d'une vingtaine de mètres de hauteur.
L'enterrement d'Oplontis fut détérminé par la chute de matériel éruptif, ce qui se passa à Pompèi, et par l'envahissement de la boue, ce qui se passa à Herculanum.
De la villa d'Oplontis, une partie était employée comme démeure du propriétaire, une autre comme habitation du fermier, une troisième pour les activités productives.

Désormais la somptueuse démeure d'Oplontis est universallement dite "Villa Poppée", même si la pénurie d'indices en rend tout à fait simple l'attribution.
Á vrais dire, sur une amphore découverte dans les latrines on peut lire l'inscription suivant:"Secundo Poppaeae", c'est à dire "A Secundo (esclave ou affranchi) de Poppée".
La présence de la famille Poppée (gens Poppaea) sur le terroir est largement documentée par des réperts et des inscriptions; donc on ne peut pas rxclure l'appartenance de la villa à cette famille ou la femme même de Néron.
Mais il s'agît simplement d'une hypothèse, cependant la richesse des structures architectoniques et des décorations pariétales indiques sans aucun doute que le propriétaire devait être une personnage très riche.
Au moment où l'éruption du Vésuve du 79 apr. J.C. investit Oplontis, cette villa n'était pas habitée. En effet les fouilles archéologiques n'ont individuées ni la présence de victimes, ni celle d'utensils quotidiens témoignant le palpite d'une vie domestique interrompue brusquement.
Par contre on a trouvé des materiels de construction accumulés dans l'attente d'être ordonnés, comme si on était en train de restaurer ou augmenter la villa. La raison pour laquelle cette villa n'était pas habitée au moment de l'éruption réside dans le disastreux tremblement de terre qu'en 62 apr. J.C. avait bouleversé la Campanie. Il est donc fort probable que dans la villa d'Oplontis aussi, comme à Pompéi et Herculanum, bienqu'endommagée d'une manière limitée par le tremblement de terre du 62 apr. J.C., on avait commencé des travaux réparateurs.

De toute façon, l'imposante villa revêt grand intérêt du point du vue archéologique, historique et artistique: la demeure impériale présente des fresques qui sont finement décorées, et les éléments ornamentaux rejoignent souvent la plus grande élégance.

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LES CHAMPS PHLÉGREANS

La zone dans la partie ouest de Naples prend le nom de Champs Phlégréens, qui veut dire en grec "qui brûle". En effet ce territoire est d’origine volcanique et a été connue depuis l’époque ancienne en raison de la richesse et varieté de ses ressources minerales et thermales.

POUZZOLES:

Ancienne colonie de Samos dans la deuxième moitié du VIème siècle av. J. C., elle fut d’abord connue sous le nom de "Dikaiarchia" et s’allia très vite avec Cumes, contre les Etrusques et les Samnites qui la conquirent dans la deuxième moitié du Vème siècle av. J. C.. Romanisée et connue sous le nom de "Puteoli" à partir du IIème siècle av. J.C., elle fut le grande escale portuaire, et devint la principale base stratégique de la flotte romaine dans la mer Méditerranée jusqu’à la fondation du Port d’Ostie (Ier siècle apr. J.C.). Malgré le déclin qui suivit ce dernier événement, elle fut très bien appréciée par les empereurs romains, et en particulier par Domitien, qui la relia à la capitale par une route qui prit son nom. Visitée par St. Paul qui en parla dans ses "Actes des Apôtres", elle dut subir plusieurs incursions barbares, après la chute de l’empire romain (Vème –VIème siècle apr. J.C.). Les invasions barbares et les mouvements du sol, suite aux secousses bradysismiques, déterminèrent l’exode de la population à Naples et dans des lieux considérés plus sûrs.

TEMPLES DE SÉRAPIS:

Connu également sous le nom de "Serapeo", le "Temple de Sérapis" est certainement l’un des témoignages monumentaux les plus importants de l’époque romaine. Malgré son nom, qui dérive de la découverte d’une statue dédiée à "Serapis", une ancienne divinité égyptienne, objet de vénération à l’époque greque et romaine, les imposants vestiges que nous admirons aujourd’hui sont les restes d’un marché public aux grandes dimensions. Le "Macellum", destiné à l’origine à la vente des denrées alimentaires, et plus particulièrement de la viande et du poisson, occupait une surface carrée entourée de portiques. Sur le côté opposé de l’entrèe principale s’ouvrait une cellule absidale, à l’interieur de laquelle se trouvaient quelques niches peuplées de statues. L’ensemble de ces constructions datait de l’époque des Flaviens. Mais, de nos jours, l’intérêt du Temple de Sérapis, en plus de son exceptionnelle valeur documentaire sur le plan architectural et archéologique, est inscrit dans certains détails qui nous permettent de lire les mouvements du séculaire bradysisme de Pouzzoles. Sur les colonnes qui s’élèvent du podium circulaire et sur les trois grandes colonnes encore debout, on observe des trous produits par des "lithodomus lithofagus" - une espèce de mollusques qui rongent les pierres sur lesquelles ils se déposent – qui nous permettent d’apprécier les affaissements et soulevements progressifs du niveau des eaux dûs au bradisime.

AMPHITHÉÂTRE FLAVIUS:

Sa construction fut terminée par l’empereur Vespasien, dans la deuxième moitié du Ier siècle apr. J.C.. L’amphithéâtre Flavius est le troisième amphithéâtre par ordre de grandeur en Italie, après celui de Rome (Colisée) et celui de Santa Maria Capua Vetere. Ce très grand témoignage de l’habileté des constructeurs romains doit son excellent état de conservation, particulièrement celui des passages souterrains, à une énorme quantité de dépôt et de scories volcaniques qui se sont déposés au cours des siècles à cause des éruptions de la voisine solfatare. Les premières fouilles furent entreprises dans la deuxième moitié des années Quarante qu’il a été possible de rendre à l’édifice sa puissance d’origine que l’énorme accumulation de dépôts avait caché pendant des siècles.
L’amphitéâtre avait à l’origine un triple ordre d’arcades et sa capacité devait être de 40.000 personnes.
Mais l’élément de plus grand intérêt est sans aucun doute constitué par les Souterrains. Ces substructions, realisées principalement en briques, furent achevées entre le Ier et le IIème siècle ap. J.C. et nous sont parvenues dans un excellent état de conservation, si bien qu’elles constituent une excellente documentation sur l’organisation des spectacles du cirque et principalement sur l’organisation des combats que les gladiateurs devaient mener contre les féroces fauves.
Pendant le XVIIème siècle, avec la restructuration de l’un des secteurs des souterrains, on a pourvu à dégager la Chapelle S.Gennaro, (Saint Janvier) en hommage à une tradition enracinée d’après laquelle le futur protecteur de Naples aurait été inutilement livré, avec certains de ses élèves, à la furie des fauves qui l’épargnèrent.

LA SOLFATARE:

Un peu en dehors du centre habité, on peut visiter la Solfatare. Connue autrefois par les Romains sous le nom de "Forum Vulcani", c’est le vaste cratère d’un ancien volcan qui est entré actuellement dans une phase de repos. Cette phase, connue également sous le nom « de Solfatare » qui provient de l’apparat volcanique situé près de Pouzzoles, est une manifestation typique de l’activité post-volcanique, et les seules expressions du volcan à demi-éteint se traduisent par l’émanation de gaz sulfureux qui, par condensation, donnent lieu à des dépôts de soufre.
Le vaste cratère est caractérisé par une forme elliptique. Les seuls édifices que l’on peut observer à l’intérieur de la Solfatare appartiennent à un ancien "Observatoire", situé près de la Bocca Grande (grande bouche) et aux "Fourneaux", à l’interieur desquels s’échappent des émanations de fumerolles dont la température atteint presque 100° C. Parmi les phénomènes les plus caractéristiques qui se produisent à l’intérieur de la Solfatare, on peut observer la condensation de la vapeur d’eau qui assume l’aspect d’un petit nuage en présence d’une flamme laissée libre.

BAÏES:

La localité est un pittoresque bourg maritime à vocation balneaire, mais la grande notoriété du lieu dérive de la présence d’une vaste zone archéologique.
La fortune de la romaine "Baiae" commença à l’époque républicaine tardive. A cette époque, la grande abondance des eaux thermales si bénéfiques, le climat particulièrement heureux favorisèrent l’installation des Romains, qui construisirent de nombreuses et splendides résidences. Á l’époque impériale, le territoire devint la résidence exclusive des empereurs.Mais plus tard, le progressif affaissement bradysismique que, et les effets désastreux des continuelles éruptions des volcans phlégréens, eurent pour conséquence la disparition presque totale du site romain et des témoignages grandioses de ses monuments. Ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale que l’on pourvu, grâce à des fouilles, à remettre au jour quelques-uns des nombreux vestiges de la ville romaine.

CUMES

La zone archéologique de Cumes est l’une des plus importantes de toute la zone de la Campanie. Ici, c’est l’un des plus grands sites grecs de l’Italie méridionale qui naquit et se développa, quand des colonies chalcidiques provenant de l’Eubée s’établirent sur les lieux (VIIIème siècle av. J.C.), qui étaient déjà certainement habités pendant la préhistoire. la puissance de l’Etat de Cumes s’accrut à un tel point qu’elle soumit toute la région avoisinante, de Misène jusqu’à "Puteoli", et fonda même "Neapolis". Assiégée par les Etrusques et par d’autres peuples italiques, qui supportaient mal la puissance, Cumes remporta des victoires décisives au VIème et Vème siècle av. J.C., et la dernière marqua la chute définitive de l’expansion étrusque dans la Grande Grèce. Déchue dans le haut Moyen-Age, elle fut rasée complètement au sol par les corsaires sarrasins (Xème siècle) et c’est alors que commença son irréversibile déclin.

Les vestiges archéologiques de Cumes sont situés entre les pinèdes de Licola et l’Arco Felice. Ce dernier est un édifice construit au Ier siècle apr. J.C., à l’époque de Domitien. Dans les environs, la "Grotte de Cocceio" constituait une passage souterrain qui reliait la ville au lac d’Averno.
Pas loin, des vastes murs, en partie à arcades, accueillaient le Temple de la Triade Capitoline et l’ensemble des Thermes, construites entre le Ier et le IIème siècle apr. J.C..
Aux environs on accède à l’Acropole en parcourant la "Voie Sacrée", une route réalisée avec de larges pavés de roche volcaniques. Sur la droite, on admire les ruines du Temple d’Apollon, un édifice grec retouché à l’époque samnite et romaine. Entre le VIème et le VIIème siècle, on assista a une reconversion du temple en basilique chrétienne.
Sur le sommet de la colline de l’acropole, dans un lieu à partir duquel on peut admirer un panorama suggestif et étendu, s’élève le Temple de Jupiter qui présente des analogies dans sa construction avec le temple d’Apollon. Grec à l’origine (Vème siècle av. J.C.), il fut complètement transformé à l’époque d’Auguste. Reconverti lui aussi en basilique chrétienne (V- VIème siècle), il présente des restes bien conservés d’un bassin baptismal circulaire. L’un des éléments les plus remarquables de la zone archéologique de Cumes est la Grotte de la Sibylle de Cumes. Classée parmi les sanctuaires les plus célèbres et plus fréquentés de l’antiquité, selon la tradition la sibylle predisait l’avenir dans la grotte qui fut creusée par les Grecs dans la roche en tuf (VIème –Vème siècle av. J.C.) ; ceux-ci lui donnèrent une forme trapézoïdale s’étendant sur plus d’une centaine de mètres.

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L'ÎLE DE CAPRI

Capri, "l'île bleue", est ancrée dans les eaux azurs de la Méditérannée. Elle est célèbre dans le monde entier. On la dit sophistiquée en raison de ses hôtes illustres, de la variété de son décor, de la richesse de ses constructions, de ses boutiques de luxe...

Capri est une île en roche calcaire de 6 km de long et 3 km de large, située au large de la ville de Sorrente. La côte, avec ses falaises dolomitiques qui surplombent la mer en plusieurs endroits, est percée de merveilleuses grottes et entourée de rochers aux formes fantastiques. Le mont Tiberio (334 m), à l'est et le mont Solaro (589 m), à l'ouest, sont les deux principaux reliefs de l'île. Entre eux, sur une "selle" à cheval entre "Marina Grande", au nord et "Marina Piccola", au sud, on trouve la petite ville de Capri.
C'est aussi le soir qu'il faut la décrouvrir, dans le calme et la sérénité, bien loin de la multitude des touristes qui affluent par milliers chaque jour en hydroglisseurs!
Déambuler dans les petites ruelles blanchies à la chaux, assister au coucher de soleil, profiter alors de la quiétude revenue de la Piazetta, place centrale de la ville.

Capri fut l’ île très chère à Auguste. Mais Tibère fut l’empereur qui en fit tout simplement, la capitale de l’Empire . Il a vecu sur l’ île de l’an 27 à l’an 37 apr. J.C. Depuis, les hôtes illustres de Capri ne se comptent plus. Même Lènin fit un petit tour.

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L'ÎLE D'ISCHIA

La plus grande partie des îles napolitaines est, comme les îles voisines Procida et Vivara, le résultat d'une intense activité volcanique qui bouleversa la région des Champs Phlégréens au début de l'histoire géologique. La nature volcanique de l'île, en plus de la structure de ses roches (lave, tuf, formations magmatiques d'origine trachytique), est suggérée par les nombreux bords de cratères (Montagnone, mont Epomeo), par la présence d'un ancien volcan (mont Epomeo), par les caldeiras (bassin portuaire d'Ischia) et par l'intense activité thermale qui, avec les caractéristiques "fumarolles", représent les témoignages d'un volcanisme secondaire encore en activité.
Colonisée par les Grecs qui la dénommèrent "Phitecusa" (VIIème s. av. J.C.), elle fut successivement la possession de Syracuse et des Romains qui la cédèrent aux Napolitains en échange de Capri (Ier s. apr. J.C.). Appelée "Ischia" à partir du IXème s., elle fut angevine et aragonaise. Après avoir subi de nombreuses incursions sarrasines (XVIème - XVIIème s.), elle passa aux mains des Bourbons et en partagea le destin jusqu'à l'unification nationale (1861).
L' île a connu de nombreux bouleversements naturels dans son histoire millénaire: des éruptions qui mirent en fuite les Syracusains (VIème - Vème s. av. J.C.), à celle de 1302, pour finir avec les désastreux tremblements de terre qui ont souvent mis à dure épreuve la tenacité et la volonté des habitants de l'île d'Ischia. Le séisme du 28 juillet 1883, qui a complètement détruit le centre habité de Casamicciola, est resté tristement célèbre.
Á cause de sa nature fertile, du rigoureux développement de la végétation méditerranéenne, de la presence de végétaux typiques des zones géographiques les plus chaudes, Ischia a été dénommée non sans raison, "l'Île Verte". La douceur du climat de l'île, les cultures vinicoles (le vin blanc Epomeo est très connu et très apprécié) et huilières, les plantations d'agrumes font de cette île un petit paradis à portée de la main. Connue et appréciée depuis toujours pour ses sources thermales, c'est l'un des pôles du thermalisme italien, doté d'ensembles hôteliers modernes et fonctionnels et d'établissements équipés où sont pratiquées les cures, annexées souvent aux structures d'accueil.
Du point de vue administratif, elle est subdivisée en six Communes distribuées - à partir de Ischia -ville et dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre - comme suit: ISCHIA - CASAMICCIOLA TERME - LACCO AMENO - FORIO - SERRARA FONTANA - BARANO D'ISCHIA.

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HERCULANUM

Herculanum est essentiellement une ville grecque, conquise par les Romains en 307 a. J.C.. Herculanum, contrairement à Pompéi - essentiellement une ville commercante – est plus apaisé, comme le raffinement des objets de fouilles démontre. La première exploration souterraine ont été menée en 1719 par le Prince d'Elbeuf, puis reprise entre 1738 et 1766, avec la découverte des célèbres monuments et une précieuse collection de papyrus. La Real Académie Ercolanense , qui, de 1755 à 1792 a été construit précisément à la suite de ces constatations, a illustré la riche matériel qui est venu au jour. D'autres fouilles fructueuses ont été dirigées par Giuseppe Fiorelli (1869-75) et d'autres, avec la méthode scientifique rigoureuse, ont commencé en 1927 et sont toujours en cours.
Dans les fouilles, la première visite est pour le théâtre, la construction d'Auguste, dont l'auteur est l'architecte Numizio. Dans le domaine de la soi-disant nouvelles fouilles il est utile de visiter en particulier les Bains, la Maison du Genius et, avant cela, la Maison du squelette. Plus tard, la Maison de Argos, la plus belle, qui avait un deuxième plan, désormais effondré, et qui est précédé par un petit porche et entourée par un jardin.
Parmi les anciennes villas de la région d'Herculanum, la Villa dei Pisoni, est très intéressante. Là, le soi-disant trésor de papyrus, et ses sculptures ont été trouvés qui sont aujourd'hui la fierté du Musée archéologique National de Naples.

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LA VILLE DE NAPLES

Les grands voyageurs du passé n’ont jamais manqué de faire aussi une étape à Naples, attirés surtout par la certitude de trouver tout un monde particulier. Même aujourd’hui au milieu d’une Europe soumise à l’action niveleuse du progrès, Naples demeure "une chose à soi", une sorte de "nation dans la nation", avec ses us et coutumes particuliers, rendus plus éclatants ou plutôt, plus frénétique par le contraste frappant avec les nouvelles choses, qu’ici, pour des raisons bien compliquées, ne réussissent pas à s’affirmer ; ces caractères, qu’ailleurs peuvent être remplacés et qui sont bien déterminants. Naples doit le prolongement de sa vitalité instinctive au caractère extraverti de son peuple : ce singulier "principal acteur" qui, sans vouloir tomber dans la rhétorique, doit s’appeler tout court "homme napolitain". Ce personnage qui hors de Naples, dévoile de posséder une énorme capacité d’adaptation et de camouflage dans le milieu où il tombe, se comporte en public presque comme chez lui ; avec un énorme gâchis d’énergies et dévoilant une façon de vivre qui semble n’avoir qu’un seul sens: le plaisir du simple geste.

Le Molo Angioino (le quai Angevin) avec son énorme gare maritime bondée de passagers qui se dirigent aux quatre coins du monde. Le soir, les paquebots à l’amarrage, bien éclairés donnent à l’immense port un charme féérique. Pendant le jour, c’est le Vésuve qui domine par sa puissante et incomparable beauté. Voici un des plus communs panoramas de Naples avec le Vésuve, le Castel dell’Ovo etVia Caracciolo entre la << Villa Comunale >> (jardin public) et la mer. Cette vue, genre, carte-postale, souligne bien les lignes harmonieuses (plutôt latines) du paysage et du golfe ; ce dernier, composé d’une infinité de demi-cercles qui se poursuivent pour former la série de merveilleuse baies et anses de la côte napolitaine. Sous cet aspect et dans ce sens, "Polichinelle" semble un personnage modèle. Incapable d’atteindre les effects d’une force comique ou dramatique authentique, il garde, si bien, son grotesque, sa farce, ses lazzis, sa mimique très effrénée de marionnette que lorsqu’il tombe dans un piège et devient victime d’injustices qui devraient le plonger dans la douleur et le lancer à la recherche d’un peu de compréhension, il explose dans le ridicule et fait rire. Cette faĉon de se comporter, cette automutilation n’est autre qu’une manière d’agir pour ne pas succomber aux mortifications et pour pouvoir renaître avec pureté et dignité. S’il pouvait ne pas en être ainsi, l’on ne saurait expliquer comment au milieu d’un peuple tellement porté à gaspiller ses propres qualités en parlages, en contradictions et en intermittences psychologiques sans fin, soient nés les trois plus grands philosophes italiens : St. Thomas d’Aquin, J-B Vico et B. Croce. Et, comment, dans ce même milieu se soit épanouie la conscience des martyrs de la République parthénopéenne et celle des héros du premier mouvement de l’Indépendance italienne. Le peuple napolitain est un peuple facile à prendre mais capable de rébellions violentes : quoique sensuel et à la fois matérialiste, il écrit les plus douces et les plus belles chansons en honneur de l’éternel féminin. Tout en imaginant des banquets, genre Trimalcion, il chérit les mêts simples qui se composent de farine, d’eau et de sel, tels que la "pizza" et les "spaghetti", plats exquis, non seulement pour les ingrédients : tomates et basilic, mais surtout pour la part de fantaisie personnelle. Cette espèce de contradiction est partout présent à Naples : ville de soleil et de lumière, elle construit, par autonomase, des ruelles et des "bassi". Peuple très croyant, presque idolâtre, il est pourtant capable d’accomplir des actes sans préjugés. Tout cela, nous le voyons de très près à Naples où même les très grands monuments n’ont pas réussi à prévaloir contre le flux de la vie. Il suffit d’aller à Forcella, à Duchesca, à Spaccanapoli : les innombrables petits trafics, les affaires, les odeurs, les saveurs, les couleurs et les lumières rappellent le milieu du centre commercial, les entrepôts et les bazars propres à la civilisation méditerranéenne. En plus, les inventions et les nouveautés sont les miracles de tous le jours. Ce n’est qu’à Naples qu’un touriste peut faire des découvertes personnelles, retrouver quelque chose – un objet, un geste, un mot – qui soit échappé à d’autre voyageurs ou bien qu’aucun guide ne cite. Un autre aspect du petit port de Mergellina. A partir du printemps, jusqu’à la fin de l’été, des dizaines et des centaines de yachts, d’imbarcations, de bateaux de plaisances, de bateaux de pêche viennent s’abriter ici. Au rivage, d’énormes dépôts de poissons frais et de fruits de mer : huîtres, palourdes, moules, truffes de mer, dattes de mer, servis sur des plats tapissés d’algues et garnis de tranches de citron.

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LE PALAIS ROYAL DE NAPLES

Son histoire peut être lue dans les documents et dans les livres, mais aussi dans l'architecture, le mobilier et la décoration parvenus jusqu'à nous, histoire antique d'un centre et image du pouvoir pendant le vice règne espagnol et le règne des Bourbons, histoire d'un lieu de culture musicale, au dix-septième siècle, avec la présence des maîtres de la Chapelle Royale; histoire d'un lieu d'activités manufacturières liées à l'initiative royale: l'Armerie, la Fabrique de porcelaine, l'Imprimerie. Sur la façade se trouvent les premières données philologiques; sur un socle de marbre la signature: DOMINICUS FONTANA/EQUES/AURATUS/COMES PALATINUS/PATRITIUS ROMANUS INVENTOR. Á côté de l'entrée, une épigraphe de 1602 informe que sur la volomté de Philippe III, le vice-roi Ferdinand de Castro, comte de Lemos, Caterina Zunica sa femme et Francesco di Castro, vice-roi successif, s'occupèrent de la construction de cette "aedes amplissima". Les travaux durèrent jusqu'au-delà de la moitié du siècle, le côté oriental avec la chapelle ayant été ajouté en 1643-44; l'escalier monumental aux rampes symétriques en 1651; les appartements privés avec loggias donnant sur la mer au temps du vice-roi duc de Oñate. Avec sa façade fort académique de la fin de la Renaissance et son plan régulier autour de la cour carrée avec loggia supérieure, le palais fut élevé avec ses lignes plus nobles à côté du vieux Palais Vice-Royal de don Pedro de Toledo, qui sera démoli au dix-neuvième siècle, en conservant, à travers le parc royal, l'accès à la garnison de Castelnuovo et dans l'orientation de la façade l'ouverture vers les rues de Chiaia et de Toledo.

La Place du Palais, zone d'anciens monastères, se présente dès l'origine en rapport avec la façade, comme champ de manoeuvres militaires, de cérimonies rituelles, fêtes pour le peuple et expressions de révolte, comme de nombreuses sources iconographiques en témoignent. Des différents aspects artistiques du dix-septième siècle, il existe les fresques sur la voûte de trois salles, de Belisario Corenzio et Battistello Caracciolo, tandis que l'Immacolata en marbre de Cosimo Fanzago, d'un pathétisme superbe, fut enlevée au début du XIX siècle, lorsque l'on donna à la Chapelle un tour néoclassique, et elle a été retrouvée en 1970 dans un séminaire napolitain. Un sort semblable, de modification ou de destruction en raison de la modernisation du goût, quand ce n'est pas la guerre qui en est responsable, a été également subi par le mobilier et les décorations de la fin du Baroque introduits par les architectes royaux après 1734, dans le palais désormais siège des Bourbons. Il n'en reste que quelques épisodes isolés: le plafond de la première antichambre avec une "Allégorie des noces de Charles et Marie-Amélie" et le petit théâtre, projeté par Ferdinando Fuga; en outre un grand patrimoine de tapisseries de la Fabrique napolitaine spécialement produites pour la cour. La phase qui a le plus marqué l'image actuelle du palais, surtout à l'intérieur, est celle des Bourbons au dix-neuvième siècle. La façade sur la mer avec le jardin suspendu, l'appartement des fêtes, les salles de la Bibliothèque; les ornements du grand escalier et l'aile nord vers San Ferdinando ont été édifiés par Gaetano Genovese après un incendie en 1837 et ce fut l'occasion d'un agrandissement de l'édifice et d'une régularisation du plan et des façades selon les termes du néoclassicisme. Les appartements de la famille royale seront transférés au deuxième étage (et ce pendant toute la période des Savoie), tandis que l'appartement de tradition plus antique, au premier étage, devient un appartement de représentation: modification qui prépare en un certain sens sa future transformation en musée. Il faut également citer une initiative des Savoie, placée sous le signe de l'historisme du dix-neuvième siècle et du vérisme: l'idée d'orner les niches de la façade, dans les arcades fermées par Vanvitelli en 1753, avec les statues des fondateurs des dynasties qui régnèrent sur Naples, de Roger le Normand à Victor Emmanuel II. Des personnages en costume qui, alignés presque à hauter d'homme, rappelent et légitiment les changements dynastiques séculaires survenus, en établissant entre eux une continuité.

L'actuelle Musée de l'appartement historique du Palais Royal représente le lieu de conservation d'une partie de la résidence historique des Rois de Naples. On ne peut évidemment pas supposer qu'il y ait une correspondance littérale, dans chaque pièce, entre le mobilier et une disposition précise qui se serait conservée dans le temps: le palais a en effet été réquisitionné, bombardé, et certainement mis à sac pendant la dernière guerre. Toutefois, la disposition établie dans les années 50 pendant les travaux de restauration reflète généralement celle du dix-neuvième siècle (trasmise au début du vingtième), avec le mobilier néo-baroque et fin Empire en alternance avec des pièces plus anciennes - entre autre d'importantes pièces de l'époque de Murat - et disposés symétriquement. Les objets, peintures et tapisseries présentés font partie de l'ameublement. Au cours de la dérniere décennie, l'on a ajouté à l'appartement, dans le respect du discours sur l'ameublement et la conservation historique, une pinacothèque, en utilisant la collection autrefois de propriété royale qui existait au palais, en retirant des oeuvres prêtées à d'autres organismes publics, en demandant des tableaux entreposés à Capodimonte. C'est ainsi que l'on peut retrouver dans les pièces une disposition di type thématique et historico-stylistique: portraits de cour dans la salle du trône ; peinture sacrée du seizième et dix-septième siècles dans la salle du belvédère: paysages du dix-sept et dix-huitième siècles dans une salle de l'aile sud: peintres napolitains u dix-neuvième dans les salles de l'arrière. D'une importance toute particulière sont les oeuvres qui expriment les développements méridionaux, romains et nordiques du "caravaggisme" (Ribera, Vaccaro, Monrealese, Spadarino, Bilijert et Preti) et un groupe de peintures du classicisme émilien, provenant de la collection Farnese héritée par Charles de Bourbon et en partie destinée à la décoration du palais (Schedoni, Guercino). La Chapelle elle-même, refaite deux fois au dix-neuvième siècle, est avec les peintures des oratoires latéraux une anthologie homogène de peintres napolitains du dix-neuvième, surmontée par la grande toile du plafond de Domenico Morelli. Dans la difficulté de retrouver les aspects quotidiens, de vie privée et de rôle public de la résidence historique, aspects qui ont été détruits le plus violemment, l'appartement historique, parmi tous les intérêts qu'il offre aux visiteurs, offre celui d'un parcours historique artistique.

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LES FOUILLES DE POMPÉI

Près de la côté de la mer Tyrrhénienne, s’installa vers le VIIIème s. av. J-C. un groupe de familles néolithiques appartenant aux peuples Osques. Le village qu’ils fondèrent se trouvait sur une petite colline de lave préhistorique près de l’embouchure du fleuve Sarno, à l’époque navigable, et au pied du Vésuve, à l’époque inactif. Les navigateurs grecs ne tardèrent pas à placer une factorerie près de ce village et à y attirer les Osques, voilà pourquoi le nom de Pompéi est d’origine grecque. Le verbe pempo signifie envoyer et avec le terme pompeioi qui veut dire trafiquants et expéditionnaires, l’on aurait qualifié les habitants du petit centre commercial à l’embouchure du Sarno. Devenue l’escale commerciale des villes intérieures comme Nola, Nocera et Acerra, Pompéi se trouva au milieu des luttes entre les deux peuples qui se disputaient le privilège de l’empire maritime de l’Italie : les Grecs et les Etrusques. Entre l’an 600 et l’an 530av. J-C., les Grecs de Cumes exercèrent leur seigneurie en construisant le temple dorique à Hercule et en introduisant le culte d’Apollon ; puis en 474 av. J-C., ils furent remplacés par les Etrusques, qui construisirent le temple d’Apollon et installèrent le premier plan urbaniste de la ville ; enfin les Grecs revinrent avec un nouveau plan d’aménagement d’urbanisme et on commença la construction d’une nouvelle enceinte murale à double courtine. Mais grâce aux peuples italiques du Sannio, Pompéi pourra échapper aux luttes ; ils descendront des montagnes voisines et occuperont le ville et toute la région qui prendra le nom de Campanie. C’est ici que les vainqueurs apprendront l’alphabet des Osques et subiront l’influence de la culture grecque en s’hellénisant à un tel point que seulement Rome, à la même époque pourra les dépasser de très peu. A partir de 421 av. J-C. et pendant les trois siècles et demi du gouvernement des Samnites, Pompéi recevra l’aménagement d’urbanisme actuel et se transformera en une vaste petite ville de 60 hectares de large sur une extension de 9 hectares. Pompéi samnite veillera, en plusieurs phases, à l’aménagement de l’enceinte de la muraille avec huit portes d’entrée aux rues principales de la ville ; deux decumani : Via dell’Abbondanza et Via di Nola traversées par un cardo, l’actuelle Via Stabiana, du reste sans pavé. On accède aux maisons samnites, plus évoluées, par un corridor qui conduit à l’atrium, pièce avec les quatre pans de comble inclinés vers l’intérieur de faĉon à former une ouverture quadrangulaire qui s’appelait compluvium et permettait le passage de la lumière et de l’eau de pluie qui était recueillie dans un bassin, au-dessous, l’impluvium et s’écoulait dans le puits qui servait à l’usage de la famille. Autour de l’atrium, étaient disposées les chambres à coucher, les cubiculae, puis les pièces où l’on recevait les amis, les oecis, et enfin les apothechae et les alaes qui servaient pour le débarras. Sur l’atrium donnait le tablinium : la pièce principale où se réunissait la famille et où travaillait le maître de maison ; un corridor menait au péristyle formé d’un jardin entouré d’un portique, puis la salle à manger, le triclinium et les pièces secondaires comprenant l’office, la cuisine et la salle de bains. Les salles supérieures, les cenacula, se trouvaient seulement au premier étage ce sont les demeures des serviteurs ou bien les chambres de débarras. Une des caractéristiques de la période samnite est la décoration en Ier style : l’enduit polychromé des parois divisées en carrés à relief imite les blocs de marbre. Les pavements aussi sont enrichis de mosaïques : noir sur blanc. La Maison du Faune et celle de Salluste sont de typiques exemples de l’époque samnite. On doit aussi aux Samnites, l’aménagement du Forum triangulaire, la dècoration de plusieurs édifices et la construction d’un grand portique à colonnes doriques sur lequel donnaient aussi la Palestre samnite, le grand Théâtre avec son imposant quadriportique et un peu plus loin, le Temple de Jupiter Meilichios. La place du Forum fut entourée vers l’an 150 av. J-C. par des arcades en tuf gris à double ordre dorique et ionique, tandis que le quatrième côté fut occupé par le Temple de Jupiter. Pour créer une harmonisation de styles, l’on modifia partiellement le temple d’Apollon et la Basilique, à deux étages coome le Forum. On construisit les premieres bains publics, les thermes Stabiens, les plus importants de la cité désormais presque complétement hellénisée. Mais voilà arrivé le moment que Pompéi deviendra une partie importante du vaste empire romain. Cela commencera par une guerre sociale ; Pompéi luttera, comme la plupart des peuples italiques, contre Rome. Au printemps de l’an 89 av. J-C., les légionnaires de Sylla assiégeront Pompéi, mais la ville résistera héroïquement et réussira à les éloigner et ce n’est qu’en 80 av. J-C. qu’elle ouvrira ses portes aux véterans romains guidé par le neveu du dictateur et sera élevée au rang de colonie sous le nome de Colonia Veneria Cornelia Pompii, elle sera aussi inscrite dans la tribu de Menenius et adoptera le latin comme langue officielle, à la place de l’Osque. L’arrivée des Romains ne portera pas grand chose au point de vue architecture. A Pompéi on a déjà trois styles pour les décorations murales, le second style imite les blocs de marbre à peinture lisse, sur les murs on fait des décorations architectoniques en plaçant des sujets mythologiques et héroïques, comme dans la Villa des Mystères ou dans la Maison de Obellius Firmus et du Cryptoportique ; le troisième style comprend des petits cadres placés en de perspectives architectoniques traitées presque comme des décorations de miniatures, comme chez Lucretius Fronton ou bien chez Cecilius Giocundus. Au cours de dernières années de Pompéi on voit apparaître le quatrième style ou rococo pompéien, avec des motifs d’architecture enrichis par des motifs ornementaux invraisemblables coome ceux de la Maison des Vettii et de la Maison de Pinarius Cérial. Les pavements sont en mosaïques vermiculées, multicolores et le sectile marqueté de petits morceaux de marbre. Mais toute la magnificence romaine s’exprime dans les constructions publiques. La plupart des rues sont pavéès en pierre et l’approvisionnement en eau de la ville révolutionné avec le captage à l’aqueduc du Serino. Le Forum après le remplacement du vieux portique en tuf avec un nouveau en travertin de Caserta, et après le pavage complet de la place, devient un édifice imposant réservé uniquement aux activités sacrées et civiles. Les édifices de la Curie et du Comitium, réservés aux élections annuelles , furent revêtus de marbre. L’on éleva de nouveaux temples aux déesses Vénus, Isis, Concordia Augusta, Génie d’Auguste, aux Lares Publics protecteurs de la grande famille pompéienne et l’on réédifia les Temples de Jupiter et d’Apollon. L’on modernisa les vieux Thermes Stabiens et l’on construisit les Thermes du Forum et les Thermes centraux. Près du théâtre en plein air, on bâtit le théâtre couvert réservé aux manifestations musicales et au bout de Via dell’Abbondanza l’on éleva la Grande Palestre et à côté, l’Amphithéâtre, vrai joyau de l’art du bâtiment pompéien. La petite ville au pied du Vésuve, avec ses 15.000 habitants menait une vie plutôt active quand le 5 Février 62 ou 63 av. J-C., un violent tremblement de terre s’abattit sur elle en endommageant toute la cité, c’était un premier réveil du Vésuve. Les Pompéiens commencèrent à reconstruire et à réparer les dégâts, lorsque le 24 août 79, au début de l’aprés-midi, un nuage noir s’éleva du Vésuve, fit tomber la nuit, et une quantité inimaginable de lapilli (pierres ponces), de cendres et des petits ruisseaux d’eau chaude. Trois jours après, le soleil éclarait une ville complétement détruite et ensevelie sous une couche de matières éruptives de six à sept mètres de hauteur. Personne ne saura jamais le nombre de victimes ; rien que les personnes retrouvées dépassent les deux-mille. Après la catastrophe on ne peut plus parler d’un repeuplement de Pompéi dont la carte géographique, la table de Peutinger remonte au III ou Ivème s. apr. J-C. Puis, les éruptions suivantes, l’ épidémie de malaria et les incursions des pirates Sarrasins firent abandonner le territoire devenu dangereux. Entre 1594 et 1600, l’architecte D. Fontana à la suite de qualques travaux hydrauliques, découpa les champs occupés autrefois par l’ Amphithéâtre, sans se douter des découvertes archéologiques. Et ce n’est qu’en 1748, sous Charles III de Bourbon que l’on commença les fouilles proprement dites, car on venait de localiser Pompéi, à la suite de quelques inscriptions. Avec l’unification de l’Italie, ce travail eut une portée scientifique énorme et l’on arriva à retrouver les trois-cinquièmes de la ville, en continuant régulièrement les fouilles.

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LE MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE NATIONAL DE NAPLES

Les travaux de construction de l'édifice primitif furent exécutés de 1582 à 1586 sur l'ordre du vice-roi espagnol de Naples, duc d'Ossuna, et sur projet de l'architecte Giulio Cesare Fontana. L'édifice était destiné à devenir un manège royal. Mais, lorsqu'on se sont rendu compte que l'eau, nécessaire aux chevaux, manquait dans la zone, l'écurie fut abandonée.
Au début du XVII siècle l'édifice fut transformé en siège de l'Université Royale.
En 1797 l'édifice a accueilli le Musée d'Herculanum, la Collection de Tableaux et après la célèbre COLLECTION FARNÈSE que Charles de Bourbon avait hérité de sa mère, Elisabeth Farnese, èpouse de Philippe V, en 1731.
Puis le Musée Royal Bourbonien a été continuellement enrichi par les pièces provenant des FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES de Pompèi, Herculanum, Paestum etc. Après l'unification de l'Italie en 1860 il a été déclaré Musée National.

Les fresques et les statues du Musée National constituent une étape obligatoire pour avoir une idée plus complète de l'art et de la civilisation gréco-romaine.

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MUSÉE ET GALERIES DE CAPODIMONTE

Cet ensemble comprend, en plus de différentes collections, la Galleria dell’Ottocento, l ‘Appartement historique, les Collections de porcelaines et de céramiques et le Salottino di Porcellana. Ce musée, constitué à l’origine des chefs-d’œuvre appartenant à la famille Farnese dont hérita Charles de Bourbon en 1731, s’est enrichi, par la suite, d’un grand nombre d’œuvres, par le biais essentiellement de l’acquisition d’autres collections et d’objects provenant d’églises et de donations, jusqu’à former aujourd’hui un ensemble très vaste où figurent les exemples les plus importamts de l’histoire de l’art. La collection de peinture est particulièrement riche et s’ouvre avec les sept précieuses tapisseries illustrant des Episodes de la bataille de Pavie, exécutées sur des cartons de Bernart van Orley par la manufacture de Bruxelles en 1525-31. L’on y trouveensuite le majestueux retable de Simone Martini avec S. Ludovic de Toulouse (1317) célébrant le couronnement de Robert d’Anjou, roi de Naples, la Crucifixion de Masaccio peinte en 1426-27, la Madone avec l’Enfant et les anges de Botticelli, un célèbre Portrait de Luca Pacioli peint en 1495 par un auteur anonyme, la Sacra Famiglia avec S. Giovannino et deux Portraits de Clément VII de Sebastiano del Piombo ; l’on trouve également de nombreuses œuvres du Corrège parmi lesquelles la célèbre Zingarella et le Sposaliziomistico di S.Caterina ; le Parmesan y a laissé le Portrait d’une jeune femme dite l’ « Anthea » alors que Giovanni Bellini a exécuté une splendide Transfiguration. De Titien, qui travailla beaucoup pour la famille Farnese, l’on trouve, entre autres, trois portraits du Pape Paul III, un portrait du Cardinal Alessandro Farnese (1543) et une délicate Danaé (1545). Parmi les peintres flamands, l’on remarquera Le misanthrope et La Parabole des aveugles (tous deux de 1568) de Pieter Bruegel. La liste est loin d’être achevée, sillonnée de noms illustres tels que Raphaël, Michel-Ange, le Caravage (la Flagellation), Rembrandt, les Carrache, Guido Reni et de célèbres peintres napolitains tels que Gaspare Traversi, auquel on doit les toiles réalistes La lettre secrète et le Concert. La visite se poursuit dans la Galleria dell’Ottocento, où figurent des artistes italiens et étrangers, avec ou sans rapport particulier avec Naples; l’on y trouve la collection de porcelaines et de céramiques constituée de trois mille pièces qui attestent l’élègance et le faste des tables et des éléments de décoration de la noblesse des XVIIIe et XIXe siècles ; enfin, le charmant Salottino di porcellana, entièrement décoré en style rocaille avec plus de trois mille pièces de la porcelaine la plus raffinée.

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LA CHAPPELLE DE SANSEVERO

La Chapelle de Sansevero est un trésor du patrimoine artistique de l’Europe. Situé au cœur du centre historique de Naples, ce tempie représente un exemple exceptionnel d’un monument fascinant qui, méme aujourd’hui, attire des visiteurs du monde entier. Construit à la fin du seizième siècle, suivant un événement miraculeux, la Chappelle renaquis presque deux siècles plus tard gràce à la personnalité extraordinaire du Prince Raimondo de Sangro ; une personnalité qu’on voit transfusée dans chaque élément artistique, architectural et scientifique de la Chapelle. Ici on peut admirer les chef-d’œuvres des dix-septième et dix-huitième siècles, y compris le « Cristo Velato » (Christ Velé) de Sammartino, le « Disinganno » (Désillusion) de Queirolo, le « Pudicizia » (Pudeur) de Corradini et les mystérieuses Machines Anatomiques qui attestent la génie du Prince.

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